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mai
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Les jardins collectifs

Depuis le premier choc pétrolier de 1973, les différentes crises ont progressivement remis en lumière l’intérêt traditionnel des jardins ouvriers dont le mouvement date de 1896. Il s’agissait alors de fournir aux ouvriers un coin de potager pour nourrir leur famille. Ces jardins représentent aujourd’hui un complément tout simplement vital pour certains. Mais d’autres tendances de fond sont venues s’agréger pour contribuer à un nouvel essor des jardins collectifs. Une nouvelle frange de population, débordant largement les catégories ouvrières traditionnelles, redécouvre ainsi les vertus du jardin. C’est ensuite un moyen de développer la convivialité et de retisser des liens. Depuis les années 1990, les collectivités locales, soucieuses de redynamiser des quartiers et d’y développer la mixité sociale se sont intéressées aux phénomènes. Aux Mureaux, le jardin des musiciens est implanté, depuis 2003 au pied des immeubles d’un quartier réputé plutôt difficile. Il propose une cinquantaine de parcelles ce qui a permis de favoriser le développement de relations de voisinage. L’opération est un succès. La ville a d’ailleurs créé, en 2006 un deuxième jardin de 20 parcelles sur un autre cite. Saint Germain pourrait se doter de ces espaces verts pas comme les autres en relation avec la Fédération nationale des jardins collectifs et familiaux (FNJCF).