Dans l’antiquité, l’athlète qui remportait un titre olympique gardait la considération de tous pour le restant de sa vie, et sa ville était reconnue comme protégée des dieux.
A Saint Germain, où nous avons eu pourtant de grands champions, peu de personne les connaît. On pourrait les remettre à l’honneur en donnant leur nom aux gymnases de la ville à la place des noms archaïques de Cossom ou de Cossec dont personne ou presque ne connaît la signification.
Roger Legigand, par exemple, a été Président fondateur du Paris Saint Germain amateur et a œuvré pendant plus d’un demi-siècle pour le sport à Saint Germain, comme joueur et entraîneur de basket.
René Faye, guichetier postier à 18 ans, fit une carrière professionnelle exemplaire et devint le responsable de la poste de Saint Germain. Mais son titre de gloire fut la médaille de bronze remporté en tandem aux jeux olympiques de Londres en 1948.
Daniel Germon, deviendra champion de France junior d’athlétisme, grâce à l’entraînement que lui donna Roger Gicquel, autre grand sportif saint germanois toujours prêt à participer ou organiser les évènements sportifs de la ville.
Bruno Pradal, qui avant de devenir acteur trop tôt disparu, pratiqua le foot, puis l’athlétisme à Saint Germain, toujours sous la conduite de notre Roger Gicquel actuel.
Micheline Ostermeyer, pianiste concertiste que la ville a honorée en donnant son nom à une salle de l’école de musique de Saint Germain, fut pendant seize ans professeur au conservatoire de notre ville. Mais cette femme extraordinaire fut aussi double médaille d’or (poids et disque) et médaille de bronze (saut en hauteur) aux mêmes jeux olympiques de Londres en 1948.
Alors, comme je le rappelais dans le journal de Saint Germain N° 440 du 19 décembre 2003, appeler « gymnase Roger Legigand » ou « gymnase René Faye » aurait tout de même une autre allure, une autre signification,et une autre consonance que Cossec ou Cossom.
Peut être que huit ans après, la municipalité retiendra cette proposition, comme elle le fit pour Micheline Ostermeyer dont j’ai eu l’honneur et le plaisir de dévoiler la plaque à l’école de musique, en novembre 2003.