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17 octobre 1961

Ce jour-là, une centaine d’Algériens qui manifestent pacifiquement à Paris à l’appel de la fédération de France du FLN contre le couvre-feu imposé par Papon, préfet de police de Paris, sont tués par la police. La police reconnait 3 morts! Le mensonge s’installe dans l’indifférence. Il durera plus de 30 ans. Trente années durant lesquelles les immigrés de France, les associations, les historiens luttent pour que cette date devienne une page de l’histoire de France. Si le gouvernement de François Fillon n’a envisagé le moindre geste de reconnaissance de ce crime d’Etat, il faut aujourd’hui rendre symboliquement justice aux victimes de 1961 par une déclaration publique des plus hautes autorités de l’Etat à l’exemple du maire de Paris Bertrand Delanoé qui, lors du 40 ème anniversaire en 2001, avait apposé sur le pont Saint Michel une plaque » à la mémoire des nombreux Algériens tués lors de la sanglante répression de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961. » Les tensions restent toujours vives. En 2001, le RPR et l’UDF ont voté contre l’apposition de cette plaque. Ce serait  l’honneur d’un gouvernement de Gauche de réparer cette injustice.